Courir en raquettes demande une adaptation; ce n’est pas comme courir en souliers ou avec des crampons…  C’est une discipline en soit! Avant de se lancer, mieux vaut tester différents modèles, accepter de ralentir et de réduire le volume.

Une raquette de course est caractérisée par une dimension réduite comparativement aux raquettes de randonnée, plus étroites, moins longues et davantage recourbées. À ne pas confondre avec les raquettes pour enfant, ce sont deux mondes, aucune comparaison à faire ici! C’est tout de même plus massif que des chaussures, plus large et plus long!

Tout en plastique blanc, les TSL surprennent par leur légèreté (320 g par pied) et leur robustesse tout en ayant une adhérence assurée par quatre pointes métalliques sous le pied. Leur système de fixation à sangles pré-réglable permet de s’adapter à la majorité des chaussures de course, j’y ai glissé tant mes Altra, réputés pour leur large toe box, que mes massives bottes d’hiver Salomon. Pas besoin de percer de chaussures ou d’acheter un modèle précis contrairement aux modèles de raquette sur pivot.

Surface de prédilection

Pour courir, les raquettes sur une surface de type cassonade, ça aide vraiment. Un peu de neige sur un fond durci, voir glacé, les raquettes sont plaisantes. Ces raquettes ne permettent pas de s’amuser dans de la neige folle avec des accumulations de plus de 10 cm, ça ne fonctionne tout simplement pas; la neige se retrouve sur la raquette malgré ses fentes et on se retrouve à devoir soulever le poids de la neige à chaque foulée! Courir en pente, que ce soit de la montée ou de la descente, c’est possible, tant que l’inclinaison n’est pas trop prononcée, surtout en montée. Les quatre crampons offrent une bonne adhérence et tiennent bien en place (bien qu’à l’achat on m’ait conseillé de m’en assurer fréquemment, au besoin ces pointes métalliques peuvent être achetées séparément).

Le système d’attaches permet de s’adapter à pratiquement n’importe quelle chaussure. Chaque raquette dispose de deux ganses ajustables avec clips qui s’ajustent facilement et qui tiennent bien en place. Les mettre est un jeu d’enfant, l’ajustement n’est pas à refaire à chaque fois, à moins que tu ne changes de chaussures! En période de grand froid, étant très sensibles des mains, j’ai parfois quelques difficultés à les retirer…

Attendez-vous à avoir les fesses et les chaussures mouillés: les raquettes propulsent la neige vers l’arrière des jambes en course, ce qui est appelé l’effet souffleuse! Le moindrement que l’on dégage de la chaleur, on peut se retrouver plus mouillé qu’à l’habitude! La combinaison avec des guêtres ou des couvre-chaussures (comme les cyclistes hivernaux) est intéressante pour limiter l’accumulation de neige et la formation de glace dans les chaussures. Les bas de mérinos sont également une excellente idée, puisque même mouillés, ils te gardent au chaud.

Achetées à la Maison de la Course pour environ 200$ en 2018, toujours disponibles en 2022 pour le même prix. Tout dépendant de l’endroit, j’ai vu entre 190$ et 240$ en février 2022.