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Ils ont des chapeaux ronds, Vive la Bretagne!

Ou comment une rando-course en Bretagne a sauvé un voyage en France

par Mérilie Gagnon

Avertissement : Ce récit est rempli de descriptions et de détails superflus qui visent seulement à vous mettre dans ma peau l’espace d’une petite aventure. Si vous n’avez pas spécialement le goût d’une longue lecture, voici dès maintenant la conclusion : allez courir en Bretagne, c’est très accessible et trop beau. Oh et j’ai le cul béni, comme dirait ma bonne amie Émilie PP. Finalement, à la fin du récit, il y a une section conseils si vous voulez tenter l’expérience.

La naissance de l’idée

À force d’écouter des baladodiffusions comme Tout.Trail et Pas sorti du bois, on développe forcément un intérêt à allier voyage et course. Cependant, mes occasions de voyager sont plutôt faibles en raison d’un travail assez prenant. 

Fin septembre, quelle chance, j’apprends que j’aurai l’occasion de présenter mes résultats de recherche dans un congrès scientifique en France, plus spécifiquement à Rennes en Bretagne. Une autre belle chance, il me reste des jours de vacances et je pourrai prolonger mon voyage d’une semaine pour faire la touriste. Troisième chance, je voyagerai seule, donc je pourrai organiser mon temps comme je le veux après le congrès. Quatrième chance, j’ai déjà eu l’occasion de me rendre à Rennes pour un congrès en 2018, alors je me sens déjà un peu familière avec l’environnement. Étant d’un naturel anxieux face à l’inconnu, cela me rend plus encline à visiter la région seule. Dernière chance, si vous ne le saviez pas, les Breton(nes)s sont partout, dont dans mon cercle d’ami(e)s. Donc, ni une, ni deux, je me mets à organiser mon petit périple.

En France, les GR sont bien présents et bien identifiés. Je découvre donc que le GR34 fait toute la côte bretonne. Ça, c’est 2 000 km! Je parle un peu autour de moi de mon intérêt pour aller courir sur celui-ci. Une amie me met alors en contact avec sa cousine Lucie, une adepte du plein air et de la randonnée. Celle-ci me suggère rapidement de prendre un train de Rennes à Saint-Malo. Ensuite, de me rendre à Cancale en bus pour ensuite revenir à Saint-Malo, à la course. Tout ça me semble un bon plan et je n’aurai pas besoin de me trouver un deuxième hôtel. De plus, en fonction de l’endroit où je pars à Cancale, la distance est ajustable. Je vise donc un 25 km.

https://bretagne.ffrandonnee.fr/html/4037/randonner-sur-le-gr-34

La santé n’est pas au rendez-vous

Ce qu’il faut savoir c’est qu’au 28 km de l’Ultra-trail Harricana, j’ai achevé mes psoas et mes moyens fessiers en raison d’un manque flagrant de préparation et d’un travail qui nécessite de longues heures assises. Pour faire une image simple, j’ai les hanches pognées dans la rouille. Un suivi en physio avec Marie-Ève Pelland, ainsi que beaucoup de yoga, me rendaient plutôt optimiste face à ma course sur le GR34. Je vérifie quand même avec ma coach Audrey qui me donne le go! Je la rassure quand même en lui précisant que partout sur le parcours, je peux arrêter et prendre le transport en commun pour revenir à Saint-Malo.

La mort de mes psoas en direct de mon visage à l’UTHC. Crédit photo: Patrice Hugo

Je conserve une petite angoisse au fond de moi pour mes psoas, considérant que mon voyage vers Rennes allait être plutôt long sans trop de possibilités de bouger (départ de chez moi à 9h30 et arrivée le lendemain à l’hôtel à 14h, heure de France). Une autre bonne étoile dans cette aventure, j’ai eu un surclassement surprise pour mon vol de nuit de 7h. J’avais un siège plus large avec un repose-pied inclinable. Quelle joie! Cependant, les deux jours consécutifs de conférences n’ont pas beaucoup aidé mes hanches à se sentir mieux. De plus, malgré mon port du masque dans l’avion, les longues heures de voyage, la fatigue et l’air climatisé ont fait que j’ai attrapé un  rhume. Avec la fatigue et le décalage horaire, les symptômes n’ont qu’augmenté. La veille de ma course, je me rends vite à l’évidence qu’il s’agira plutôt d’une rando-course qu’une course. Je me suis dit que ce n’était pas grave, que je n’étais pas pressée de toute manière. J’avais acheté mon billet de train (TER) aller-retour Rennes-Saint-Malo et la beauté de la chose, c’est qu’il y a plusieurs trains par jour, alors je pouvais le prendre à l’heure que je voulais, tant que c’était dans la même journée.

Stress du départ

Comme mentionné précédemment, je suis plutôt anxieuse de l’inconnu et stressée par le temps. Tout ça se gère bien avec une bonne organisation. Quand je participe à une course organisée, je suis du genre à lire le guide de l’athlète deux fois et une troisième la veille du départ. Mais là, il n’y a pas de guide. C’est moi le guide. Je vérifie donc mon trajet douze millions de fois. Je prépare méticuleusement mon matériel en me demandant à plusieurs reprises si j’apporte mon passeport en cas qu’il m’arrive quelque chose ou ce ne serait pas plutôt une chance que je le perde. Et la température? Je porte quoi? Il annonce 14­°C, mais il peut venter sur la côte. En plus, j’ai le rhume, il ne faut pas que j’aie froid. Aussi, fait important, après ma randonnée, je dois prendre le train pour revenir à Rennes. Je ne pourrai pas vraiment traîner de vêtements de rechange. J’arrive à un consensus qui inclut quand même deux foulards tubulaires de rechange. Maintenant, la nourriture. Bonne nouvelle, je peux déjeuner directement à l’hôtel et dans le buffet, il y a tout ce qu’il faut pour partir du bon pied. Je me suis même pris des petits trucs à grignoter pour le voyage en train. On m’avait aussi prévenue que la saison touristique était terminée en Bretagne et que plusieurs restaurants et commerces risquaient d’être fermés. Je m’étais donc apporté plusieurs collations dignes d’un ultramarathon dans mes valises. Je mets le tout dans ma veste d’hydratation. Parlant d’hydratation, il ne me reste qu’une flasque de 500 mL, car l’autre a percé peu avant mon départ pour la France. Je me dis qu’au pire, j’arrêterai dans un petit commerce acheter une bouteille d‘eau. Maintenant que mon matériel est prêt pour le lendemain, il ne me reste plus juste qu’à stresser… J’ai une angoisse, je suis une femme seule qui part en randonée dans un coin qu’elle ne connait pas. La Bretagne n’est pas reconnue pour être un endroit hostile, mais j’ai eu un coup de stress. Ni une ni deux, j’écris à ma confidente niveau course, ma twinsie Émilie PP. Juste de lui en parler, mon stress diminue. Je me couche donc plutôt contente de ma préparation.

Le trajet que j’ai vérifié à de nombreuses reprises.

À mon réveil, je suis fatiguée, le rhume est encore présent. Devrais-je y aller? Je doute de moi, de ma capacité à y arriver. Être à la maison, je serais sûrement restée dans mon lit, mais mon dialogue interne me fait conclure que j’ai déjà acheté mon billet de train et que le pire qui peut arriver c’est que je reste à Cancale pour admirer la ville et que je revienne. Si je n’y vais pas, je risque seulement de regretter. Je prends donc mes petites affaires et me voilà partie à 7h00 du matin pour aller prendre le train. Dans le train, je me rends vite compte que je digère mon déjeuner… Vous le savez, tout(e) bon(nne) coureur(euse) a un jour des problèmes intestinaux. Je me mets donc à stresser, y aura-t-il des toilettes sur le parcours? Mon dépôt quotidien, je le fais où? Ce qu’il faut savoir c’est qu’en France il y a très peu de toilettes publiques et les magasins et restaurants acceptent très peu qu’on utilise leurs toilettes sans consommer. En plus, c’est souvent payant, même dans les restaurants. Bon, ça sera un problème pour la future moi.

En débarquant du train, je dois acheter un billet de bus, ce n’est pas tous les réseaux de bus qui prennent la monnaie. Je trouve donc le guichet, mais la dame qui le gère est au téléphone. J’attends donc, ce qui me parait une éternité et je me sens un peu comme Astérix qui attend au Guichet I pour avoir le laissez-passer A38 pendant que les deux dames se racontent les potins du jour. Je finis par avoir mon billet plus vite qu’Astérix, mais en manquant quand même le bus de 30 sec. Bon, il repasse dans 30 minutes. Je vais aller me prendre un café. Après une gorgée seulement, l’arrivée imminente du dépôt se fait sentir! Ouf, il y a des toilettes payantes à la gare. J’ai donc été intensément chanceuse que la dame me fasse manquer le bus, sinon j’aurais été bien mal prise dans celui-ci. J’aime mieux ne pas trop y penser. En plus, je serai libre de ce tourment pour la journée. 

Moi, dans le train avec ma face de pas sûre!

Trente minutes plus tard, je suis dans le bus vers l’arrêt Cancale Église. On m’avait dit que la ville était belle et on ne m’avait pas menti. Je prends le temps d’admirer l’église. Et hop, dernier stress de départ, le petit pipi nerveux! Eh bien, saviez-vous que dans google maps il est possible de chercher toilettes publiques? Les toilettes payantes étaient situées juste à l’arrière de l’église. Une chance que j’avais pensé prendre un forfait de données pour l’international. Ça m’a aussi aidé à repérer le point où j’allais officiellement partir, la pointe de Hock. Il est intéressant de savoir ici que j’aurais pu partir de pas mal n’importe où dans la ville et au final de n’importe quelle ville près du GR34. Il existe une loi en France qui oblige les servitudes de passage sur le littoral.

L’église de Cancale près de mon point de départ.

1,2,3, Photos!

Arrivée à mon point de départ, je suis tout de suite tombée en amour avec le sentier, le paysage, ma journée. C’est très calme et il fait beau soleil. Il faut dire que la Bretagne est reconnue pour être pluvieuse et froide! J’ai donc gagné à la loterie de la météo. Je me mets donc à suivre le sentier à la marche au départ, puis un peu à la course. Mon rythme est très lent, non pas en raison de ma santé, mais plutôt parce que je m’arrête toutes les 3 secondes pour prendre des photos. Je regarde en avant : “c’est beau!”, je regarde à gauche “c’est beau!”, je regarde à gauche: “ça pas d’allure comment c’est beau!”.

Le sentier n’est pas très technique. Il s’agit plutôt de  terre battue avec des petites roches. On longe la mer comme ça tout le long. En général, je n’aime pas trop les sentiers peu techniques, mais les petits vallons et le paysage me l’ont fait oublier. Mes photos ne le rendront jamais assez, mais ce qui me fascinait au plus haut point, c’était à quel point l’eau était turquoise. On se serait cru en Guadeloupe, un peu de chaleur en moins, parfait pour la course. Ce qui était génial aussi c’est que je passais d’une petite baie à une autre, découvrant de superbes vues à chaque fois, tout en longeant les habitations. Ce qui me faisait encore plus penser à la Guadeloupe, c’est qu’un bon nombre d’habitations arboraient fièrement des palmiers. Pour moi, ça ne faisait aucun sens, voyons, des palmiers! J’ai donc contacté Lucie pour premièrement lui dire que je vivais le rêve et que deuxièmement, je me demandais pourquoi il y avait autant de palmiers. Il semblerait que traditionnellement, les familles de marins ramenaient des essences exotiques de leurs voyages. Une autre source m’a dit qu’étonnamment c’était des arbres qui s’adaptaient très bien au climat de la Bretagne.

 

L’eau turquoise de la mer.

La campagne bretonne

J’avançais bien, mais la fatigue liée à mon rhume et mes psoas se sont  vite fait sentir. J’ai donc décidé d’y aller en mode fartlek et de marcher dès que j’en avais besoin. En plus, l’air marin me fournissait un Sinus Rinse gratuit et naturel. Forcée d’admettre que je n’aurais pas assez de mouchoirs pour la route, je me suis mise à la pratique du mouchoir d’Adam. Je me sentais comme les iguanes des Galapagos qui expulsent le sel qui s’accumule dans leurs narines.

Iguane marin des Galapagos (https://www.podcastscience.fm/ps325_marine-iguanas-sneeze-without-sound-gif/)

La Route du Rhum

Arrivée à la plage de Port de mer de Cancale, j’aperçois une quantité impressionnante de voiliers. Un peu plus loin sur le bord de la route, il y a beaucoup de gens et une présence policière anormale pour la région. En continuant mon chemin sur le sentier, j’ai croisé un photographe. Je lui ai demandé ce qu’il se passait. Il m’a expliqué que c’était la Route du Rhum. Il s’agit d’une grande course de voile en solitaire transatlantique d’environ 8000 km. Le but est de relier Saint-Malo à la Guadeloupe. Le départ aura lieu cet après-midi. Ce que j’ai appris un peu plus tard, c’est que le départ devait se faire 3 jours plus tôt, mais comme il y a eu une grosse tempête dans l’océan atlantique, ils ont repoussé le départ. Quelle chance pour moi d’avoir été là cette journée-là. Le photographe m’explique qu’il devrait y avoir plus de bâteaux vers la prochaine baie parce qu’on s’approche du départ. Je continue donc ma route vers la pointe du Grouin c’est là où je commence à voir beaucoup plus de personnes sur mon parcours. Effectivement, ce jour-là, j’ai croisé beaucoup de gens et je peux vous dire que je détonnais beaucoup de par mon âge et de mon allure vestimentaire. En effet, toute la communauté bretonne à la retraite, considérant qu’on était un mercredi, était sortie sur la côte voir le départ. Les gens ne marchaient donc pas très vite sur le sentier et étaient habillés pour passer quelques heures au vent de la côte. En effet, passé la pointe du Grouin, il y avait beaucoup plus de vent que précédemment. Je ne sais pas si c’était la Route du Rhum ou le fait qu’il faisait soleil et plutôt chaud pour la période de l’année, mais tout le monde était vraiment sympathique.

Plage de Port de mer de Cancale

Les gens installés à la pointe du Grouin pour le départ de la Route du Rhum

Au fil que les kilomètres avancent, je consomme les bonnes collations que je m’étais apportées. Cependant, comme tou(te) coureur(euse), il y a un moment (à la plage du verger) où le sucré ne rentre plus. J’avais repéré, avant de partir, un petit café, La Ferme BREIZH Café qui, comme son nom l’indique, fait des spécialités locales. À la plage du verger, je vois que c’est à moins de 4 km. Je me dis que c’est bon, je prends une dernière collation sucrée et je m’y rends. Enfin arrivée à la plage du Guesclin, je sors mon téléphone pour voir le chemin sur la route à faire pour arriver au café. Malheur, je vois que ça ouvre seulement à partir de vendredi et on n’est seulement mercredi. Je me dis: “bon, je vais aller voir quand même, peut-être que Google se trompe”. Arrivée sur place, je vois bien que c’est fermé. Pas le choix de continuer sur la route pour voir si je ne trouverais pas autre chose, même si je ne vois rien sur la carte. Mon royaume pour du salé! Mon vœu a été exhaussé à une centaine de mètres, des gens avaient installé un kiosque de cuisine de rue très rustique pour les gens qui venaient assister au départ des voiliers. Pas trop d’options végé, je me décide à prendre la galette saucisse, une spécialité de la région Ille-et-Vilaine. La galette, c’est une excellente crêpe faite avec de la farine de sarrasin. Eh bien, la galette saucisse, c’est un hot-dog où le pain est remplacé par ladite galette. Franchement, un régal qui m’a sauvé la mise. J’ai par la suite repris ma route, plutôt tranquillement, le temps de digérer le gras de la saucisse.

Brix rechargé par la nature

Kiosque de cuisine de rue avec spécialité de la région: Galette saucisse.

La geek en moi

Le temps, le parcours, la vue: avec tout ça, je vivais le rêve! Mais encore plus parce que je me sentais comme dans Kaamelott, à longer cette côte bretonne. Comme lorsque le roi Arthur revient au château sans avoir trouvé sa progéniture. Je trippais ma vie à voir ces paysages. J’avais plein de phrases de la série qui me venaient en tête. Il y avait une colline où je m’imaginais bien voir Excalibur plantée dans le rocher. À mon retour, j’ai regardé des cartes et j’aurais été en Gaunes. C’est trop cool parce que Bohort c’est mon personnage préféré!

La côte bretonne qui me faisait penser à Kaamelott.

Se sentir dans Kaamelott.

Ça sent la fin

Après plus de 3h30 de route, je suis près de la pointe de Meigna. Je peux longer celle-ci ou continuer tout droit pour rattraper le sentier un peu plus loin. Comme la fatigue et le rhume se font sentir, je décide de couper. À ce moment, je me rends compte que je ne me rendrai pas à Saint-Malo, car il me reste au moins 10 km à faire. Je peux le faire, mais ça hypothèquerait ma fin de voyage où j’ai prévu beaucoup marcher. C’était une sage décision, car dans les 3 journées suivantes, j’aurai marché 26 km pour visiter Paris et Brétigny-sur-Orge. Je ressors donc mon téléphone et vois que j’ai un peu de route à faire dans les terres pour me rendre à l’arrêt de bus. Je rentre donc dans la campagne et admire les maisons pour un dernier petit bout. J’arrête ma montre à 22,3 km, entièrement satisfaite de ma journée. Dans le train de retour, je réalise que je vais tellement mieux que le matin et que cette sortie au grand air m’aura fait des plus grands biens. Une chance que je me suis botté le cul pour y aller. De retour à l’hôtel, je me suis clenché un poké et je me suis endormie tellement rapidement! Une autre chance, ça m’a bien reposée et je n’étais plus en décalage horaire à mon réveil.

Mon parcours vallonné

Astuces

Si un petit périple sur le GR34 vous intéresse, voici quelques trucs:

  • Sur le GR34, du moins la partie que j’ai faite, il est très difficile de se perdre. Si vous vous êtes égaré(e)s du chemin, vous n’avez  qu’à regarder au loin et vous diriger vers la côte.
  • Suivre toujours les indications des deux petites bandes, une blanche, une rouge. S’il y a un x c’est que ce n’est pas là que vous devez aller.
  • J’avais pris mes souliers de route, c’est une bonne option, mais s’il y a eu de la pluie ou s’il en annonce, le sentier de terre deviendra vite boueux et glissant, donc les chaussures de course en sentier seraient mieux.
  • S’il fait chaud, pourquoi ne pas traîner votre maillot pour vous baigner dans une des nombreuses plages toutes accessibles gratuitement?
  • Comme il vente sur la côte, prévoir des vêtements en conséquence.
  • N’oubliez pas un peu de monnaie, des 50 centimes plus précisément, en cas  où vous devriez arrêter à la toilette.
  • Traînez vous des collations, car il n’y a pas beaucoup de commerces le long du sentier.
  • Avoir des données internet sur votre cellulaire peut être très avantageux considérant qu’il y a du réseau partout.

L’indication du sentier

Photos en rafales